Bitte auf einen Verweis klicken.

Briefe

Inhaltsverzeichnis

Band 1

A261. Ferdinand an Karl, 1526 Dezember 31, Wien.

Text

A261.

Ferdinand an Karl. 1526 Dezember 31. Wien.

Regest (Deutsch)

1. Empfing K’s Brief vom 4. Oktober. 2. Die ungarischen Angelegenheiten hinderten ihn, nach Trient oder Innsbruck zu gehen. Georg von Frundsberg ist mit 16.000 Mann nach Italien gezogen. Siegreiches Scharmützel. Prinz von Oranien. 3. Dankt für die Vollmacht über 50.000 Dukaten. 4. Seine Wahl zum Kg. von Böhmen. Wahl Zapolyas zum Kg. von Ungarn. 5. Französische Umtriebe im Reiche bei den Kurfürsten gegen ihn und K. Beglaubigt Salinas. 6. Der Papst. 7. Schweizer ohne Geld nicht zu gewinnen. [8. Nachricht von der Schwangerschaft der Gemahlin K’s.]

Archivvermerk, Überlieferung

(W) Wien, St.-A. Belgica PA. 7. Original. Rückwärts Adresse: A l’empereur monsr et frere.

(W1) Ebenda Hs. B. 597 I, S. 76-79.

Druck: Gévay I1, S. 29—31. Familienkorrespondenz Bd. 1, Nr. 261, S. 504-508.

Transkript

1] Monsr, a) je me recommande tres humblement à vostre bonne grace. Monsr, le 2e de ce present mois je receuz voz lettres en ziffre du 4e d’octobre passé et entendu leur contenu pour responce desquelles.

2] Premiers quant à la difficulté que Vre Mte depuis ses precedentes lettres aussi en ziffre du 27e de juillet a trouvé, sur mon passaige en Ytalie, actendu que moyennant bon secours de gens de guerre n’estoitb) besoing quec) y allasse en personned) vous aurez, monsr, par ce que dernierement vous escripvis de Lins du 22e de septembre par Richard, le courrier, en responce de vosd. lettres, entendu encoires aultres difficultéz pour l’indisposition des affaires de Hungrie et mort du roi, cui dieu pardoint, dont par mesd. lettres vous avertissis amplement ensemble de toutes autres choses que pour lors me occuroient et desquelles j’actens de jour à autre responce. A cause dequoi aussi ne me suis peu trouvé à Trente ni Ysproug pour assister aux affaires dud. Ytalie, ainsi que le me mandez. Mais, quant aud. secours d’ung bon nombre de gens de guerre que Vre Mte me mande envoyere) aud. Ytalie, avant la reception des vosd. lettresf) y avoie desia souffisament pourveu de mon pouoirg) de maniere que Vre Mte pourra par effect congnoistre que, non obstant mes necessitéz et grans affaires, ne veulx riens espargner pour vostre service et preservation de vostre honneur, auctorité et reputation et vous mercie, monsr, tres humblement de la fiancé qu’avez en moi. Laquelle me redouble le cueur et me fait de plus en plus parcevoir la bonne amour fraternelle que me portez, vous suppliant y tousjours vouloir continuer, car, monsr, comme maintesfois vous ai escript et devez tenir pour tout asseuré, je ne changerai jamais, ains ma personne avec les petis biens seront tousiours prestz pour vostred. service, en quelque sort que ce soit. Lequel secours partit de Trente le 9e de ced. present mois en nombre de 12000 payés et environ 4000 averturiers lanskenetz; pour capitaine et chief desquelz ai commis messire George de Frangesberg et graces à dieu est arrivé et s’est joinct avec les autres de vostre armée aud. Ytalie sans peril, combien qu’il y ait eu de la difficulté et que les ennemis aient faitz tout leur mieulx pour les empescher à passer. Mesmes en passant la riviere, appellée le Pol, entre Cremone et Padova y eust quelque escarmuche, où il est demeuré beacop des ennemis, avech) ce aussi qu’ilz y ont perduz six grosses pieces d’artillerie, et entre lesquelz y est demeuré tué Janin de Medicis et aucuns autres capitaines des leurs sans toutesfois grand dommaiges des nostres. Et depuis ne m’en est riens survenu, neantmoings j’espere en dieu que par le bon ordre que voz capitaines et bons serviteurs aud. Ytalie y mectront les affaires succederont encoires de bien en mieulx et ne faiz doubte quei) du subces d’iceulx ne soyez continuellement averti par eulx. Et ne veulx, monsr, obmectre vous avertir du bon vouloir, enquoi mon cousin d’Oranges pour vostre service s’est demonstré. Lequel j’avoie averti du partement dud. messire George pour passer aud. Ytalie avec led. secours et prié que avec quelque bon nombre de chevaulx se voulsist trouver envers led. messire George pour passer avec lui, et pour ce que le temps fust si court, à cause que led. messire George marchoit desia et se hastoit le plus qu’il pouvoit pour la necessité du secours qu’avoit vostre armée, n’eust austant d’espace que pour dresser ni mener aucuns chevaulx. Quoi veant et que autrement n’en pouoit faire pour lad. briefveté de temps, se partit incontinant, après qu’il receus mes lettres avec trois ou quatre chevaulx pour à toute extreme diligence aller trouver led. messire George, et puis que mieulx ne pouoit employer sa personne à vostred. service dont il lui procede de bon cueur d’en avoir ainsi usé et en fait à louher et sera l’armée, où il sera plus redoubtée et extimée.

3] Monsr, j’ai receu le pouoir que Vre Mte m’a envoyé pour recevoir 50,000 ducatz de 100,000, estans en Anvers, dont vous en mercie tres humblement pour le recouvrement desquelz et pour aulcunement aider à soubstenir la despence qu’ai fait pour led. secours, j’ai desia pourveu et fust venu fort bien à propos que la somme fust estée plus grande, actendu mesd. necessitéz. Neantmoins j’espere que Vre Mte ne me mectra en obli, ains desia aura advisé pour m’aider et assister en mes affaires, ainsi que la necessité le requiert, et comme cellui que je tiens pour mon bon pere, frere et seigneur.

4] Monsr, depuis le partement dud. Richard, le courrier,j) je depeschei de ceste ville Gabriel de Cathaneis, mon courrier, pour vous pourter les nouvelles de l’election en ma personne de roi de Boesme. Et quant à ce qui est survenu depuis son partement tant du decret et acceptation que ceulx dud. pays m’ont envoyé avec belle et fort honneste ambassade, semblablement de l’election de ceulx du pays de Moravie et après de Selesie qui m’ont aussi esleu et accepté pour leur seigneur, comme aussi de ce qui a passé et est survenu des affaires de Hungrie, mesmes du vaivoda, lequel perseverant à son ancien desir et contre le decret de ceulx du pays, les statuz, anciennes coustumes d’icellui et les lettres et traictéz, faiz par ses feuz predecesseurs, en ung jour s’est avec peu de gens et non ainsi qu’il appartenoit fait eslire et le landemain coronner roi, et de l’election, depuis faicte en ma personne de roi dud. Hungrie avec bon nombre des seigneurs et autres dud. pays et trop plus que en celle dud. vaivoda, desquelles choses, pour non estre en cestes prolix, j’en escriptz amplement à Salines pour ensemble de toutes autres choses vous en informer bien et au long.

5] Lequel vous informera aussi, monsr, des affaires de l’empire et semblablement des grandes practicques que le roi de France tousiours pour nous nuire, perturber et empescher meinne avec les princes electeurs, en leur offrant et promectant merveilles, affin mesmes qu’ilz veullent eslire ung roi des Rommains à sa poste, à l’empeschment de quoi Vre Mte ne doit dormir, actendu la honte avec les maulx et dommaiges que, si ainsi avenoit, nous en pourroient ci-après avenir; à quoi de mon pouoir ferai aussi toute dilligence et devoir à la rompture de l’execution desd. practicques, vous suppliant tres humblement vouloir adjouster entiere foi en ce que led. Salines es choses dessusd. et aultres vous dira de ma part comme à moi-mesmes et avoir bon et brief regard à m’aider et assister pour la preservation de mon bon droict aud. Hungrie, moyennant quoi espere en dieu y parvenir et non laisser perdre telle succession. Et devez, monsr, bien entendre et tenir pour tout certain que les biens et la personne seront entierement pour vostre service et tousiours employéz à vostre bon plaisir et commandement, comme aussi tenu y suis.

6] Monsr, j’ai veu et entendu la responce que Vre Mte a faict au pape sur le bref qu’il vous avoit escript et ne fais doubte que n’en ayez bien sceu faire pour le mieulx et ainsi qu’il appertenoit.

7] Monsr, quant à ce que Vre Mte m’ordonne faire practicquer les Suisses à ce qu’ilz demeurent à vostre service et devotion, certes, monsr, jusques à oires avec aucuns de mes serviteurs que pour cest effect ai tousjours eu devers eulx en ai faict tout debvoir, comme encoires ferai, selon que le me mandez. Mais, comme Vre Mte scet, sans argent riens ou bien peu se peult besongner avec eulx, parquoi me semble ferez bien y pourveoir, affin de tant mieulx les pouoir entretenir et se servir d’eulx, car je ne voi que sans ceste medecine l’on en puist faire son prouffit.k) Monsr, je prie atant le createur qui vous doint bonne vie et longue.

De Vienne, ce dernier de decembre ao 26.

Vostrel) tres humble et tres obeisant frere

Ferdinandus.

Kommentar

1] a) Monsr — grace fehlt in W1.

Gemeint ist Nr. A243.

2] b) ne seroit in W1. - c) in W1 folgt moi-mesmes. - d) fehlt in W1. - e) envoye W. - f) in W1 folgt avec tout ce qui m’a esté possible. - g) de mon pouoir fehlt in W1. - h) avec bis artillerie fehlt in W1. - i) in W1 folgt: à cause qu’ilz peuvent avoir plus court et commode passaige par la voie de Genues que par aultrepart, estes continuellement averti desd. affaires. Et ne veulx, monsr, laisser vous avertir.

Vgl. Nr. A216 [16] und Nr. A239. Der Ausmarsch Georgs von Frundsberg aus Trient erfolgte am 8. November. Sanuto 43, 199, 209. Dort wird auch die Zahl übereinstimmend mit den Angaben F’s gebracht. Vgl. Pastor 4, 2, S. 248. Am 28. November übersetzte Frundsberg den Po, am 30. starb Giovanni de Medici. Ebenda S. 237. Betreffs Philiberts von Oranien vgl. Sanuto 42, 733 und 43, 378.

3] Vgl. Nr. A260 [3], A252 [3], A255, A243.

4] j) in W1 folgt: de Lintz.

Über die Wahl F’s zum Kg. von Böhmen vgl. Nr. A250, 3]. — Zapolya berief für den 5. November einen RT nach Stuhlweißenburg, ließ sich am 10. zum König ausrufen und am 11. krönen. Die Wahl F’s erfolgte am 17. Dezember auf dem RT. zu Preßburg. A. Huber, Gesch. Österreichs 3, S. 552 ff.

6] Vgl. Nr. A243 [5],

7] k) in W1 folgt: 8] Ausurplus, monsr, j’ai entendu, comme desia l’on soubsonne de la grosseur de mme, vostre compaigne, dont, si ainsi estoit, me seroient les plus joyeuses nouvelles que me sçauroient avenir, vous suppliant, monsr, tres humblement me vouloir avertir de ce qu’il en est, affin que la joie et plaisir m’en puisist redoubler. - l) in W: von vostre an eigenhändig, fehlt in W1.

Salinas berichtet am 7. Jänner 1527 über diesen Punkt: El parecer de V. A. sobre lo de los Çuyços ha contentado á S. M. y tiene voluntad de lo proveer conforme á su parecer, y quiere saber qué dineros son menester y qué instruciones y poder para que S. M. lo provea en quien V. A. dixere; porque acá se tiene por cierto que por V. A. se hará más por un florin que por S. M. por un ducado; y el fin de S. M. es de tener los Çuyços neutrales y no estén en servicio de ninguno, que más se quiere servir de Alemanes; ó á lo menos si no se podieren tener neutrales, sea para que el rey de Francia ó los enemigos los hayan más caros, deciendoles cómo S. M. les ayudaria que fuesen pagados de lo que el rey de Francia les debe, pues S. M. tiene tan buenas prendas en sus manos, como lo tiene escripto à V. M., que son palabras que no obligan y ponen codicia. Villa, S. 341.

8] F bezieht sich hier offenbar auf die Nachricht Salinas’ vom 4. Oktober. Villa, S. 334.