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Briefe

Inhaltsverzeichnis

Band 1

A51. Ferdinand an Karl, 1523 Dezember 18, Nürnberg.

Metadaten

Text

A51.

Ferdinand an Karl. 1523 Dezember 18. Nürnberg.

Regest (Deutsch)

Verteidigt Salamanca gegen die Beschuldigung, daß er die Verzögerung im Abschlusse des Friedens mit Venedig verursacht habe. Er ist sowohl ihm wie K ein treuer Diener.

Archivvermerk, Überlieferung

Wien, St.-A. Belgica PA 7. Original. Rückwärts Adresse: A l’empereur monsr.

Druck: Lanz, Jahrbücher der Literatur 112, S. 28. Familienkorrespondenz Bd. 1, Nr. 51, S. 91-92.

Transkript

Monsr, treshumblement à vostre bonne grace me recommande. Monsr, j’ai entendu tant par lettres d’aucuns de pardela que autrement, comme aucuns vous ont donné à entendre, que par le moyen et conseil de mon tresorier Salamanca la paix, nagueres conclute avec les Veniciens, a esté si longuement prolongié et retardée dont vous veulx monsr avertir que ceulx qui le vous ont ainsi rapporté et dit l’ont fait contre verité et à tort, car led. Salamanca a esté cellui le plus enclin à icelle. Bien qu’elle se feist le plus que eust esté possible à l’honneur et avantaige de nous deux, si vous est il et à moi bon et leal serviteur et tel que pleust à dieu que vous et moi eussions beaucop de telz, car j’espereroie que noz affaires n’en vauldroient point de pis. Si vous asseure je, monsr, qu’il n’y a personne autour de moi qui tant ait pourchassé ne rendu peine ni presentement rend à nous entretenir en bonne paix, union et fraternité comme lui, ne que plus grant peine ait prins et prent journellement à noz communs affaires que lui. Parquoi non seullement vous supplie l’avoir pour excusé et non croire maldisans ne telz rapportz, mais l’avoir pour recommandé pour lui faire du bien ensemble à son frere et autres ses parens qui sont en vostre service. Monsr, je prie atant le createur qu’il vous doint bonne vie et longue.

Dea) Neuremberghe, le 18e jour de decembre ao 23.

Vostreb) tres humble et tres obeisant frere Ferdinandus.

Kommentar

a) das Datum von lichterer Tinte geschrieben.

b) von vostre an eigenhändig.

Die Mitteilungen über das Salamanca feindliche Gerede am Hofe K’s, auf das sich F in vorliegendem Schreiben bezieht, rühren wohl in erster Linie von F’s ständigem Vertreter beim Kaiser, Martin de Salinas, her. Dessen Berichte sind gedruckt bei Villa a. a. O. Auf die venezianische Angelegenheit und die Stellung Salamancas hiezu bezieht sich namentlich der Brief Salinas vom 2. Juli, ebenda S. 122. Die Anwürfe gegen F’s Schatzmeister verstummten nun auf F’s Brief hin keineswegs, wie noch die nach Spanien kolportierten Nachrichten im folgenden Jahre beweisen. Ebenda S. 216, 235 u. a. Über Salamancas Persönlichkeit und politische Stellung in diesen Jahren s. Bauer, S. 167 ff.